Infirmité motrice cérébrale chez un bébé

Les infirmités motrices cérébrales (IMC) représentent des états pathologiques, non évolutifs, caractérisés par des paralysies, une incoordination des mouvements et d’autres troubles moteurs.

L’infirmité motrice cérébrale concerne 0,2 à 0,4% des naissances et touche jusqu’à 15% des grands prématurés.

Les causes et facteurs de risque

L’infirmité motrice cérébrale, pourrait être due ou favorisée par :

  • Les accouchements difficiles,
  • La prématurité,
  • La dysmaturité,
  • Les grossesses gémellaires,
  • Souffrance cérébrale néonatale,
  • Un traumatisme du système nerveux central ou une maladie systémique sévère (p. ex., accident vasculaire cérébral, méningite, déshydratation).

Quelques signes et symptômes de l'IMC

Les symptômes sont nombreux chez le nouveau-né. Les signes se manifestent avant l’âge de 2 ans. L’on notre entre autres :

  • Les troubles de la conscience  qui sont constants depuis la somnolence. Ils peuvent conduire à un coma profond.
  • Les réflexes archaïques sont abolis ou incomplets.
  • Hypotonie globale avec aréactivité entrecoupée d’accès d’hypertonie trémulante.
  • Des convulsions, des paralysies, des troubles de la succion et de la déglutition, des mouvements anormaux des globes oculaires.

 

Comment est diagnostiqué l'infirmité motrice cérébrale?

Si une infirmité motrice cérébrale est suspectée, identifier le trouble sous-jacent est important.L’anamnèse peut orienter vers une cause.

Une IRM cérébrale peut détecter des anomalies dans la plupart des cas.

Quel est le pronostic vital des enfants atteints d’une IMC ?

En dépit des troubles importants de succion et de déglutition pouvant réduire l’espérance de vie, la plupart des enfants survivent jusqu’à l’âge adulte.

Ces derniers peuvent mener une vie presque normale grâce à un accompagnement adapté.

Comment s’effectue la prise en charge?

La prise en charge de l’infirmité motrice cerebrale s’effectue principalement par:

  • Kinésithérapie et ergothérapie: L’ergothérapie et la kinésithérapie pour les étirements et renforcements musculaires, l’acquisition et le maintien de bons schémas moteurs sont habituellement utilisées en premier et sont poursuivis.
  • Des appareillages, une thérapie par contrainte, des médicaments ou la chirurgie pour traiter la spasticité
  • Toxine botulique: La toxine botulique peut être injectée dans certains muscles afin de diminuer leur force de traction nocive sur les articulations et prévenir les rétractions.
  • Baclofène intrathécal
  • Dispositifs d’assistance
    • La chirurgie orthopédique (p. ex., par libération ou transfert des tendons) permet de réduire les amplitudes articulaires le mauvais alignement.

    Les parents d’un enfant handicapé ont besoin d’une assistance et de conseils pour comprendre la situation et le potentiel de leur enfant et pour surmonter leurs propres sentiments de culpabilité, colère, refus et tristesse.

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