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Les violences obstétricales

Il n’existe pas de définition précise et concise concernant les violences obstétricales.

Mais, les violences obstétricales constituent « tout comportement, acte, omission ou abstention commis par le personnel de santé, qui n’est pas justifié médicalement et/ou qui est effectué sans le consentement libre et éclairé de la femme enceinte ou de la parturiente ». 

1- Les types de violences obstétricales ?

Peuvent être considérés comme violences obstétricales les actes suivants :

  • l’épisiotomie, lorsque pratiquée de manière quasi-systématique et suture sans anesthésie
  • le « point du mari » : point de suture appliqué après une épisiotomie resserrant l’entrée du vagin 
  • le toucher vaginal, lorsque pratiqué sans consentement ou sur une patiente anesthésiée.

Les violences obstétricales ne sont pas juste de simples actes physiques mais également le manque de respect, la grossophobie, l’infantilisation, une mauvaise attitude du personnel de santé vis-à-vis de la patiente.

2- En cas de violences obstétricales, comment réagir ?

Déjà, tout acte médical devrait être avec un consentement libre et éclairé de la femme enceinte. Consentement libre et éclairé, c’est-à-dire un consentement donné de façon lucide et en connaissance de cause.

Alors, en face d’une violence obstétricale, il est important pour la patiente de stopper l’acte.

Le praticien ne devrait pas obliger la femme à subir un acte médical, mais plutôt lui proposer tout en lui expliquant les raisons de l’acte.

Aussi, toute femme enceinte subissant une violence obstétricale a le droit de demander une autre sage-femme ou un autre gynécologue.

Quoiqu’il en soit, n’oublions jamais que les violences obstétricales ne concernent pas la majorité des accouchements, et heureusement !

Il existe des professionnels particulièrement à l’écoute, bienveillants et compétents.

 

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