L’amniocentèse est un test qui consiste à prélever en très petite quantité du liquide amniotique directement dans la poche amniotique. La ponction qui ne dure que quelques minutes, est guidée par contrôle échographique et est sans douleurs.
Cet examen permet de diagnostiquer les anomalies chromosomiques et les maladies génétiques qui pourraient toucher le bébé.
Troubles et maladies recherchés
- Anomalies et maladies chromosomiques (trisomie 21,…)
- Infections virales, parasitaires et bactériennes (toxoplasmose, rubéole,…)
- Maladies héréditaires (mucoviscidose,…)
Incompatibilité rhésus - Malformations (digestives, neurologiques,…)
- Maladies hormonales
- Souffrance fœtale.
Quand se déroule l'amniocentèse ?
L’amniocentèse est possible à partir de la 13e à la 16e semaine de grossesse et ce jusqu’au terme de la grossesse. Cet examen est recommandé pour diverses raisons:
- Si un test de dépistage prénatal révèle un risque élevé de trisomie 21 ou d’une autre anomalie des chromosomes.
- Si le fœtus risque d’être atteint par une condition génétique qui est présente dans sa famille.
- Si l’équipe médicale soupçonne une infection du liquide amniotique, en particulier dans le cas d’un retard de croissance du bébé.
Amniocentèse: quels sont les risques ?
Les risques liés à l’amniocentèse sont minimes. Il peut survenir:
- une fausse couche dans 0,5 à 1 % des cas), surtout dans les 8 à 10 jours suivant l’examen
- des infections du liquide amniotique exceptionnellement
- une blessure du fœtus par l’aiguille.
Par ailleurs, la ponction peut contenir du sang (ce qui l’interprétation impossible) ou être blanche et ne pas ramener de liquide.
Lorsque la mère est rhésus négatif, la ponction du liquide amniotique doit toujours être suivie d’une injection intraveineuse de gammaglobulines anti-D dans un délai d’une demi-heure à deux heures après l’examen. En effet, si le placenta est localisé à l’avant de l’utérus, l’examen comportera des risques de passage des globules rouges fœtaux dans la circulation sanguine de la mère.
